8 points de développement
Former les équipes et les bénévoles
Parmi les personnes qui travaillent à Toï Toï, nous comptons l’équipe fixe combinant les salarié-es de TATATOOM et les salarié-es de TOÏ TOÏ LE ZINC (non, ce ne sont pas les mêmes structures !) ainsi que les bénévoles des entrées, de la régie lumières et des photos/vidéos. Parfois, nous faisons également appel à un prestataire de sécurité pour les évènements tardifs, soit plus de 2h du matin.
> En 2022, 2 responsables de notre équipe ont pu passer une formation extérieure sur les thèmes de la réglementation et des statistiques sur les VSSD, lesquelles ont été transmises auprès de toute notre équipe
> Les membres l’équipe sont également au fait de l’existence du dispositif ANGELA et savent identifier les bon-nes interlocuteur-ices lors des évènements
> Lors du recrutement des bénévoles, nous transmettons un livret d’accueil rappelant les fondamentaux sur les VSSD. Ce champ d’action est amené à se développer à la demande des bénévoles et en lien avec des associations comme Keep Smiling
En plus de la possibilité de signaler des faits à une personne formée et disponible sur place, nous avons mis en place plusieurs moyens de communication :
La feuille de sécurité des toilettes, qui permet à chacun-e de renseigner sur une feuille affichée dans les toilettes s’il ou elle s’est senti en sécurité lors de la soirée. Cette feuille est lisible par toustes et se veut espace de communication libre à destination de l’équipe ou du public présent lors de la soirée.
Le questionnaire anonyme : celui-ci est utilisable via un QR code et renvoie à un formulaire de signalement pour les personnes qui souhaiteraient témoigner en toute discrétion, après les faits.
Mettre des dispositifs d’information du public
Nous avons la chance d’être entouré-es par des collectifs, assos et artistes militant-es qui travaillent aussi à rendre leurs soirées le plus safe possible. A chacun de leur passage, nous enrichissons nos affichages : affiches, BD pédagogiques, messages forts (…) souvent créés bénévolement.
Nous mettons également à disposition de petits manuels sur le consentement disponibles dans les toilettes, à côté d’autres dépliants préventifs (consommation de substances, rapports sexuels, protection auditive…).
Promouvoir activement le principe du consentement lors de nos évènements
Cette année, nous mettons en place une nouveauté pour attirer l’attention du public : le message audio anti VSSD avant chaque concert. Il permet d’orienter les visiteur-ices vers l’équipe ou la documentation et ainsi appuyer les supports visuels par le sonore. Toï Toï n’ayant pas les ressources humaines nécessaires pour veiller à la foule à toutes les soirées, le message enregistré permet de rappeler que chacun et chacune est responsable de cet l’environnement, celui où l’on fait la fête toustes ensemble.
Traiter chaque signalement
Chaque signalement, qu’il soit oral et rapporté au bar, écrit sur la feuille des toilettes ou via le questionnaire anonyme fait l’objet de discussions dans l’équipe pour agir rapidement après l’agression. Nous mettons à disposition de la victime toutes les ressources dont nous disposons (textes de loi, numéros utiles, témoignages…), et faisons le bilan de l’agression : pouvons-nous identifier et recontacter la personne (si la victime consent à celà) ? Faire en sorte qu’il / elle ait bien conscience de ses actes ? Ne recommence pas ? Chaque cas étant singulier, nous n’avons pas de protocole précis pour la prise en charge des agresseur-euses. Une question épineuse qui fait l’objet d’une veille juridique régulière.
Répertorier et suivre chaque VSSD
En lien avec le point précédant, nous gardons des traces des cas de VSSD rencontrés. Ces situations étant assez exceptionnelles à Toï Toï, il est assez facile pour notre structure de les centraliser.
Intégrer les clauses de lutte contre les VSSD dans les documents contractuels
Dans chaque contrat co-signés avec les artistes et organisateur-ices, il est mentionné la clause suivante :
« Discriminations, violences sexistes et sexuelles
Aucune remarque ou comportement à caractère raciste, homophobe, sexuel ou sexiste envers les membres du personnel de Toï Toï le Zinc (bar, régie, billetterie,…) ainsi que les spectateur·ices, ne sera toléré, et ce tout au long de l’exploitation du concert (balances, catering, show, aftershow…).
Cette mesure concerne toutes les personnes qui seront présentes : artistes, technicien·nes, accompagnant·es, bénévoles,…
L’équipe de Toï Toï le Zinc sera attentive au respect de ces règles, tant au sein de l’équipe organisatrice du concert, qu’au sein des spectateur·ices présent·es pour assurer la sécurité de
tous·tes. Tout manquement se soldera par l’annulation de future(s) collaboration(s) avec LA PRODUCTION. »
Nommer une personne référente
Chaque structure signataire s’engage à nommer une personne référente qui se porte garante pour la mise en pratique, le suivi, la transmission et l’amélioration de cette charte. A Toï Toï, c’est Camille Gouthéraut (responsable communication et relation avec les publics) qui assure ces missions-là. Vous pouvez la contacter à l’adresse communication@toitoilezinc.fr pour lui faire part d’un témoignage, d’un problème, d’une remarque ou tout autre commentaire qui pourrait aider à perfectionner les procédures et ainsi à lutter contre les Violences Sexuelles, Sexistes et Discriminatoires.