Elle a travaillé sur la jeunesse, les générations, les formes de socialisation et d'engagement au xxe siècle, et notamment de la guerre d'Algérie à nos jours. Ces dernières années, sa recherche a été consacrée à l'événement 1968 et aux différentes mobilisations qui l'ont suivi (féminismes, « révolution sexuelle », cultures politiques). Son travail est aussi tourné vers la conscience historique, les temporalités et l'historicité. Son livre 1968 : de grands soirs en petits matins a été vendu à 7 000 exemplaires. Elle consacre ses travaux à l'histoire des révolutions, telle que la Commune de Paris et l'histoire globale des révolutions. Elle travaille ensuite à l'histoire du Front populaire.
Elle est membre du comité de rédaction de la revue Vingtième Siècle : Revue d'histoire.
En 2022, elle publie L’Ensauvagement du capital. Pour Benjamin Tuil dans la revue Esprit, ce court essai est rédigé « dans un esprit pamphlétaire ». Ludivine Bantigny s’attaque au capitalisme en dénonçant « un système-monde qui, loin de pacifier les rapports sociaux et politiques, est intrinsèquement violent. » Le capitalisme serait dans une logique de l’ensauvagement, sa logique étant comparable à celle d’« un colonialisme qui n’ose pas dire son nom. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludivine_BantignyTwitter/X: LBantigny